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Jan Garbarek
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Artist Biography
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Jan Garbarek, né le 4 mars 1947 à Mysen (Norvège), est un saxophoniste norvégien de jazz et d'ethno-jazz.
Jan Garbarek a contribué à l'histoire du jazz par la création d’une esthétique originale et très personnelle, privilégiant la mélodie et la sensibilité. Garbarek possède une identité musicale particulièrement reconnaissable, se démarquant nettement du jazz américain traditionnel. Son travail couvre un très large spectre musical, du free jazz de ses débuts, à ses échanges avec The Hilliard Ensemble. Jan Garbarek a su engager un dialogue fécond avec des musiciens issus d'horizons très divers, des plus lointains (L. Shankar, Trilok Gurtu, Anouar Brahem, etc.) aux plus proches de sa tradition musicale d'origine (Agnes Buen Garnås, Mari Boine, etc.) ; ce dialogue est reconnu comme une contribution majeure à la musique instrumentale de son époque.
Pilier du label ECM de Manfred Eicher, Garbarek est devenu de facto une figure d’un jazz « européen », styliste attentif au silence et à la lenteur. Bien que son style ou son parcours musical soient parfois critiqués, il bénéficie d'une popularité importante, auprès d'un large public qui dépasse amplement le milieu du jazz.

Jan Garbarek est né le 4 mars 1947 à Mysen, une petite ville à quelques kilomètres à l'est d'Oslo, en Norvège. Son père, Czeslaw Garbarek, est d'origine polonaise, et a été déporté en Norvège par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa mère, Kari Nordbø, est norvégienne, originaire de la région de Trøndelag. Les Garbarek vivent un temps à Mysen, dans un camp de réfugiés de guerre, avant de déménager à Oslo.
Garbarek rentre à l'université d'Oslo, où il étudie le polonais, la philosophie et la psychologie. Il désirait également étudier l'arabe et le sanscrit, mais le développement de sa carrière musicale le fait arrêter ses études. À 21 ans, Jan Garbarek se marie avec Vigdis Granberg, et le couple emménage à Oslo. En 1970, ils ont une fille unique, Anja Garbarek, qui devient une chanteuse pop.
À 14 ans, Jan Garbarek vit un véritable choc musical en écoutant à la radio Countdown, tiré de l'album Giant Steps de John Coltrane. Ce disque de Coltrane le fascine et le décide à apprendre le saxophone en autodidacte et à s'intéresser au jazz, qu'il ne connaissait jusqu'alors absolument pas. En 1963, Jan Garbarek a l'occasion d'assister à un concert du quartet de John Coltrane à Oslo, avec Elvin Jones, Jimmy Garrison et McCoy Tyner. Le concert le déçoit un peu, mais le son de Coltrane l'impressionne.
En 1962, Garbarek participe en quartet au concours amateur norvégien de jazz, et le remporte, ainsi que le premier prix de soliste. Il est ensuite rapidement remarqué par la chanteuse norvégienne Karin Krog, qui l'intègre dans son groupe. Garbarek y rencontre le batteur Jon Christensen, avec qui il s'entend particulièrement bien musicalement et qui devient un partenaire musical régulier. En 1965, au Molde Jazz Festival, Garbarek rencontre le compositeur américain George Russell. Ce dernier invite Garbarek et Christensen à participer à son big band à Stockholm. Cette collaboration dure jusqu'en 1971, et donne lieu à six enregistrements.
En 1968, Garbarek participe au premier disque du guitariste norvégien Terje Rypdal, et forme un quartet avec Rypdal, Arild Andersen, et Jon Christensen pour son premier disque en 1969, Esoteric Circle. Le disque est produit par George Russell sur le label Flying Dutchman.
Garbarek fait une rencontre importante en 1969 au festival de Bologne, c'est celle de Manfred Eicher, producteur du label allemand ECM. Impressionné par le son de Garbarek, Eicher lui propose d'enregistrer pour ECM, et le rappelle quelques mois plus tard pour trouver un studio d'enregistrement à Oslo. Les 22 et 23 septembre 1970, Garbarek, Terje Rypdal, Arild Andersen et Jon Christensen enregistrent Afric Pepperbird, le premier album de Garbarek pour ECM.
En marge du festival Jazz Jamboree en Pologne en 1973, Garbarek participe à une jam session particulièrement remarquée avec Bobo Stenson, Jon Christensen et Palle Danielsson. Stenson décide alors de modifier la formation initialement prévue pour l'enregistrement d'un album avec Jon Christensen et Palle Danielsson (chez ECM) et d'y intégrer Garbarek : le trio est devenu un quartet dont le premier opus sera le disque Witchi-Tai-To. Le quartet devient alors très populaire en Norvège, donne des concerts et participe à des festivals, avec énormément de succès. Le groupe est élu meilleur groupe de jazz dans le magazine Jazz Forum. Le quartet commence également un travail avec le poète Jan Erik Vold.
En 1974, la rencontre avec Keith Jarrett constitue un tournant décisif dans la carrière du saxophoniste. Jarrett intègre Garbarek à son quartet dit « européen », au côté du batteur norvégien Jon Christensen et du bassiste suédois Palle Danielsson. Cette expérience lui permettra d'accéder à une notoriété internationale, et de mener une carrière en leader très suivie et appréciée bien au-delà des frontières de la Norvège. Il mène également une activité importante de sideman à l'étranger, en particulier auprès de musiciens américains formant l'avant-garde d'un jazz ouvert à d'autres horizons musicaux (world music par exemple), notamment Ralph Towner, Gary Peacock, Kenny Wheeler, Charlie Haden et le Brésilien Egberto Gismonti.
Parallèlement au quartet de Jarrett et à son activité de sideman, Garbarek continue son travail avec un quartet personnel, basé sur une instrumentation classique : saxophone, piano ou guitare, contrebasse, batterie. Ce quartet est parfois appelé le Jan Garbarek Group à partir de 1978. Si la base du groupe est un quartet, elle évolue parfois vers un trio (Eventyr, 1980), ou un quintet (Photo with..., 1978). Les musiciens de ce groupe changent régulièrement, en particulier la section harmonique qui est tenue successivement par John Taylor (piano et orgue) et Bill Connors (guitare) sur Places (1977) et Photo with... (1978), John Abercrombie (guitare) pour Eventyr (1980), Bill Frisell (guitare) pour Paths, Prints (1981) et Wayfarer (1982).
En 1978, le bassiste allemand Eberhard Weber, qui avait déjà travaillé avec Garbarek sur des albums de Ralph Towner (Solstice 1975, et Sound and Shadows, 1977), intègre le groupe et participe à l'album Photo with.... Weber est un élément de stabilité du Jan Garbarek Group dont il est resté le bassiste jusqu'en 2007.
Dans les années 1980, Jan Garbarek continue son travail en quartet et enregistre cinq albums pendant la décennie : Paths, Prints (1981), Wayfarer (1982), It's OK to Listen to the Gray Voice (1985), Legend of the Seven Dreams (1988), et I Took up the Runes (1990). En 1988, le pianiste allemand Rainer Brüninghaus se joint au groupe, duquel il reste à ce jour le pianiste habituel.
Garbarek continue également son travail de sideman, auprès de Gary Peacock, Eberhard Weber, David Darling, Eleni Karaindrou, ou Arve Tellefsen. Parallèlement à ces activités, le saxophoniste s'intéresse de plus en plus à des collaborations avec des musiciens « world ». C'est avec la musique indienne qu'il fait le plus d'expériences. Il rencontre en 1983 le violoniste indien L. Shankar (de Shakti), avec qui il enregistre deux disques : Vision (1983) et Song for Everyone (1984). Il collabore également avec le percussionniste Zakir Hussain (membre de Shakti) et le flûtiste indien Hariprasad Chaurasia pour Making Music (1986), ainsi que le chanteur pakistanais Ustad Fateh Ali Khan et le percussionniste pakistanais Ustad Shaukat Hussain Khan pour Ragas and Sagas (1990).
Il explore également le patrimoine musical norvégien, en s'inspirant de mélodies traditionnelles dans Eventyr (1980), et en collaborant avec des chanteurs traditionnels norvégiens, Agnes Buen Garnås pour Rosensfole (1988), ainsi qu'avec les chanteurs samis de joik, Mari Boine et Ingor Ánte Áilo Gaup pour I Took up the Runes (1990).
En 1989, Jan Garbarek rencontre le batteur français Manu Katché lors d'un trio avec le violoniste indien L. Shankar au théâtre La Cigale à Paris. Ils collaborent ensuite pour le disque Ragas and Sagas (1990), puis Manu Katché intègre le Jan Garbarek Group, et participe à l'enregistrement de I Took up the Runes (1990). Katché devient alors le batteur régulier du groupe, en alternance/collaboration avec la percussionniste danoise Marilyn Mazur, et le percussionniste indien Trilok Gurtu. Le Jan Garbarek Group se stabilise alors, avec Eberhard Weber à la contrebasse, Rainer Brüninghaus au piano et synthétiseurs, Manu Katché à la batterie et Marilyn Mazur aux percussions.
Il continue par ailleurs son exploration des musiques du monde, avec l'oudiste tunisien Anouar Brahem et Ustad Shaukat Hussain Khan pour Madar (1992), ainsi qu'avec des musiciens suisses sur le disque de Paul Giger Alpstein (1991).
Garbarek expérimente également le mélange de l'improvisation avec la musique classique. Sa collaboration avec le quatuor vocal The Hilliard Ensemble en 1993 pour l'album Officium sur des compositions de musique ancienne est un très grand succès auprès du public. C'est l'une des meilleures ventes du label ECM, avec plus d'un million d'exemplaires. L'expérience est réitérée avec l'album Mnemosyne en 1999, qui élargit le répertoire à des chansons traditionnelles et des compositions contemporaines, en particulier par le compositeur Veljo Tormis.
En 2007, il invite l'altiste classique Kim Kashkashian sur son album In Praise of Dreams. Il collabore également avec des compositeurs contemporains, comme Giya Kancheli, pour Caris Mere (1995), ou Tigran Mansurian, pour Monodia (2002).
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21st Sep 2021

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