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Léo Delibes
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Artist Biography
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Clément Philibert Léo Delibes, dit Léo Delibes, né à Saint-Germain-du-Val (aujourd’hui agglomération de La Flèche dans la Sarthe) le 21 février 1836 et mort à Paris (1er arrondissement) le 16 janvier 1891, est un compositeur français.

Léo Delibes est le fils d'un postier — mort prématurément — et d'une mère musicienne, amatrice talentueuse, Élisabeth Clémence Batiste (1807-1886), fille de Jean-Matias Batiste (1778-1848), haute-contre à la chapelle impériale de Napoléon Ier et demi-sœur de l'organiste Antoine Édouard Batiste. Ce dernier va prendre « sous son aile » le jeune Léo orphelin de père, et lui permettre de suivre des études musicales. Léo étudie au Conservatoire de Paris avec Adolphe Adam2 et obtient un premier prix de solfège en 1850.

En 1855, il est recruté comme accompagnateur au Théâtre-Lyrique. Dès l'année 1856, il se lance dans la composition et propose aux Folies-Nouvelles (actuel Théâtre Déjazet) une « asphyxie lyrique », Deux sous de charbon, qui fait succès mais dont la musique est aujourd'hui perdue. Il enchaîne les opérettes : Deux vieilles gardes (1856), Six demoiselles à marier (1856), Maître Griffard (1857), L'Omelette à la Follembûche (1859, avec un livret de Labiche), Les Musiciens de l'orchestre (1861), Le Serpent à plumes (1864)...

En 1858, pour étoffer une reprise du dernier ballet d'Adolphe Adam, Le Corsaire, Delibes compose Le pas des fleurs qui lui attire des louanges.

En 1863, il se fait engager à l’Opéra comme second chef des chœurs, tout en occupant la chaire d'organiste de l’église Saint-Jean-Saint-François (aujourd’hui Sainte-Croix des Arméniens) rue Charlot à Paris.

En 1866, lors de la création du ballet La Source composé en collaboration avec un des principaux spécialistes du genre, Léon Minkus, les pages écrites par Delibes retiennent l'attention des musiciens et des balletomanes. Plus tard, on confie personnellement à Léo Delibes la composition d'un nouveau ballet, Coppélia, ou la fille aux yeux d'émail. Créé à l’Opéra de Paris en 1870, c'est un triomphe. Basé sur une histoire de l’écrivain allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, il conte la destinée du vieux Dr Coppelius et de sa poupée Coppélia.

Pendant la Guerre de 1870, il sert comme ambulancier, et assiste au siège de Paris. Il se réfugie en Normandie au moment de la Commune, dont il ne partage pas les aspirations.

Léo Delibes se marie en 1872 avec Léontine Estelle Mesnage dite Denain, la fille de l'ancienne tragédienne de la Comédie française4. Le couple réside chez la mère de celle-ci, Mademoiselle Denain, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine.

En 1874, Delibes met en musique un texte posthume d'Alfred de Musset intitulé Nous venions de voir le taureau, sous le titre Les Filles de Cadix.
En 1876, il publie Sylvia ou la Nymphe de Diane, ballet dont l’action se déroule en Grèce. Grand amateur de danse, Tchaïkovski admirait les deux ballets Coppélia et Sylvia.
En 1882, Delibes écrit un pastiche d’airs et de danses anciens pour Le Roi s’amuse de Victor Hugo, qui avait fourni plus tôt le sujet du Rigoletto de Verdi.

En 1883, son célèbre opéra Lakmé, qui narre l’amour impossible d’un officier britannique et de la fille d’un prêtre de Brahma dans l’Inde du XIXe siècle, confirme sa gloire. La « Scène et légende de la fille du paria », dit Air des clochettes, est un morceau de bravoure pour les sopranos coloratures. Son duo entre Lakmé et Gérald D’où viens-tu ? Que veux-tu ? est également fameux, ainsi que le Duo des fleurs de l'acte I entre Lakmé et sa servante Mallika.

En 1884, Delibes est élu membre de l’Académie des beaux-arts. En 1891, il meurt à son domicile 220 rue de Rivoli (Paris)5, en laissant un opéra inachevé, Kassya, orchestré par Jules Massenet. Il repose dans la 9e division du cimetière de Montmartre où sa sépulture est enrichie de son portrait en médaillon, œuvre de Jules Chaplain.

Delibes reste dans les mémoires comme un maître de la tradition musicale française, légère et mélodieuse, comme il le proclamait lui-même : « Pour ma part, je suis reconnaissant à Wagner des émotions très vives qu’il m’a fait ressentir, des enthousiasmes qu’il a soulevés en moi. Mais si, comme auditeur, j’ai voué au maître allemand une profonde admiration, je me refuse, comme producteur, à l’imiter. »
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27th Feb 2022

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