Album Title

Suprême NTM

Paris sous les bombes (1995)

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First Released

Calendar Icon 1995

Genre

Genre Icon Hip-Hop

Mood

Mood Icon ---

Style

Style Icon Urban/R&B

Theme

Theme Icon ---

Tempo

Speed Icon Medium

Release Format

Release Format Icon Album

Record Label Release

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World Sales Figure

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Album Description
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Paris sous les bombes est le troisième album studio du groupe de rap français Suprême NTM, sorti le 28 mars 1995 sur le label Epic Records.

Après avoir terminé en mars 1994 sa mini-tournée de quatre dates pour l'album 1993... J'appuie sur la gâchette, le groupe retourne en studio au début du mois de juin pour préparer son troisième album. DJ's venant de quitter le groupe, il leur faut un autre DJ. Kool Shen et JoeyStarr se tournent alors vers l'ancien DJ du groupe Assassin, DJ Clyde, pour la réalisation de leur album. Le rappeur et producteur d'Assassin Solo ayant lui aussi à ce moment-là quitté le groupe, rejoint l'aventure ainsi que Lucien, LG Experience, DJ Max et DJ Spank. Le projet est fini en décembre.

Un premier single, Tout n'est pas si facile, sort le 10 février 1995 afin d'annoncer l'arrivée imminente de l'album. Celui-ci portant le nom de Paris Sous Les Bombes est donc dans les bacs le 28 mars de la même année. Le titre de l'album, qui joue sur l'ambiguïté, fait référence aux bombes aérosols des graffiteurs dont les membres du groupe sont proches. Cet album reflète, dans ses thèmes, la nostalgie de l'adolescence et de la découverte du hip-hop par les membres de NTM (Tout n'est pas si facile, Paris sous les bombes), qui se posent parfois en arbitres (Nouvelle école et Old Skool). Une partie du reste des titres traitent de sujets politiques d'actualité (Plus jamais ça, Qu'est-ce qu'on attend, Qui paiera les dégâts). Le reste des sujets sont plus légers (Pass pass le oinj, Come Again 1 et 2, La fièvre, Popopop !!).

L'album marque une évolution dans la voix de JoeyStarr. Celle-ci devenant bien plus agressive et moins claire. Dans cet album, la voix de Kool Shen change aussi, devenant plus "grinçante" et un peu cassée. Le flow des deux rappeurs est du coup plus mis en valeur et s'adapte mieux aux beats qui deviennent de plus en plus lents. La présence de Bad Reak et AX.L, membres du groupe Psykopat, sur plusieurs titres de l'album à savoir Le rêve, Old Skool, Pass le oinj et Popopop !!, les affichent désormais non plus seulement comme danseurs mais aussi officiellement comme rappeurs. À noter aussi que la chanson La fièvre a eu un succès considérable et a contribué à la renommé du groupe.

À partir du 19 avril, le Suprême démarre une tournée nationale d'une vingtaine de dates dont une au Zénith de Paris, le 9 juin, le deuxième de l'histoire du groupe. DJ Clyde ne souhaitant pas en faire partie, le groupe dut trouver un autre DJ pour assurer leurs concerts. C'est ainsi que DJ James arrive et rejoint la tournée en devenant par la même occasion, officiellement le nouveau DJ du groupe. La tournée terminée, il participe à quelques festivals pendant l'été dont le "concert des libertés", organisé par SOS Racisme, le 14 juillet à La Seyne-sur-Mer contre la victoire du Front national à Toulon. Puis, le groupe effectue de nouvelles dates à la fin de l'année qu'il achève par trois concerts au Bataclan le 18, 19 et 20 novembre.

Début 1996, les membres du Suprême NTM enchaînent de nouveau une tournée juste après avoir terminé la précédente dans laquelle ils effectuent un autre concert au Bataclan pendant l'été, filmé, puis sorti en VHS et diffusé sur Canal+. La même année, ils enregistrent un remix de leur titre Come Again avec Big Red en collaboration, qui sortira en single. Par la suite, Columbia Records, la maison de disque du rappeur américain Nas, les contacte pour faire un remix du titre Affirmative action, figurant sur son deuxième, It Was Written. Ils acceptent et réalisent le morceau en y supprimant la partie de Cormega et en ajoutant un refrain. Peu de temps après, Nas vient à Paris pour écouter et finaliser le son. Il rencontre donc Kool Shen et JoeyStarr et le courant passe plutôt bien. Ils décident donc de faire un clip et le duo part à New York pour l'effectuer. Toutefois, l'entente entre le groupe français et le rappeur américain se dégrade puisque le jour du tournage du clip, Nas arrive avec cinq heures de retard et le rappeur AZ refuse de laisser monter un blanc (Kool Shen) dans sa voiture. Finalement le clip n'est pas terminé et NTM repart à Paris. Cependant, Kool Shen tient à le finir et insiste pour que Nas vienne pour réaliser finalement le clip en France. L'américain revient alors et les trois rappeurs parviennent à faire le clip en entier (le couplet de Foxy Brown est supprimé dans la vidéo, la rappeuse n'apparaissant pas dans le clip). Le morceau, qui devient un single, et le clip sortent finalement tous les deux au tout début de l'année 1997.

Peu de temps après, une réédition de Paris Sous Les Bombes arrive sur le marché, sur laquelle sont présents les deux derniers sons enregistrés du groupe.

L'album est le premier très gros succès du groupe en devenant son premier disque d'or quelques mois après sa sortie avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Le succès continue, et en août 1996, Paris Sous Les Bombes est couronné d'un double disque d'or. L'année suivante, alors qu'il atteint la 16e place du Top 50 le 20 janvier 1997, l'album devient disque de platine en mai, après s'être écoulé à 300 000 exemplaires. Paris Sous Les Bombes dépassera par la suite les 500 000 exemplaires.

Paris Sous Les Bombes est très bien reçu par les critiques spécialisées comme publiques et aujourd'hui, il est considéré comme l'un des meilleurs albums de NTM, mais aussi comme l'un des meilleurs albums de rap français. L'album est également inclus dans l'ouvrage Philippe Manœuvre présente : Rock français, de Johnny à BB Brunes, 123 albums essentiels.

Lors du "concert des libertés" le 14 juillet 1995, le groupe s'apprête interpréter le morceau Police. Avant ça, ils pointent du doigt les policiers présents pour le festival. Ces derniers portent ensuite plainte et les deux rappeurs se retrouvent quelques mois plus tard au Tribunal de première instance de Toulon. En novembre 1996, ils sont condamnés par ce tribunal à une peine de trois mois de prison ferme dont trois mois avec sursis et à six mois d'interdiction d'exercer leur fonction pour "propos outrageants" envers les forces de l'ordre présentes au concert.

Le groupe fait appel et en juin 1997, la Cour d'appel d'Aix-en-Provence revient sur le jugement. Finalement, la peine est allégée et les deux collègues sont condamnés à verser une amende de 50 000 Francs et à deux mois de prison avec sursis.

L'affaire a fait couler beaucoup d'encres et a notamment remis en cause la notion de liberté d'expression. Aujourd'hui, le procès NTM est toujours dans les mémoires et reste l'un des plus emblématiques du rap, celui-ci ayant fait médiatiquement le tour du monde.
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