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Track List
01) Innuendo
02) I'm Going Slightly Mad
03) Headlong
04) I Can't Live With You
05) Don't Try So Hard
06) Ride the Wild Wind
07) All God's People
08) These Are the Days of Our Lives 
09) Delilah
10) The Hitman
11) Bijou
12) The Show Must Go On
01) Innuendo
02) I'm Going Slightly Mad
03) Headlong
04) I Can't Live With You
05) Don't Try So Hard
06) Ride the Wild Wind
07) All God's People
08) These Are the Days of Our Lives
09) Delilah
10) The Hitman
11) Bijou
12) The Show Must Go On
6:31
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3:39
4:42
4:21
4:15
3:35
4:56
3:36
4:32
Data Complete
90%
Total Rating
90%Total Rating
(3 users)
Back Cover
CD Art
3D Case
3D Thumb
3D Flat
3D Face
3D Spine
First Released
1991
Rock
Rousing
Rock/Pop
Man
Medium
Album
11,000,000 copies
Album Description
Available in:
Innuendo est le dernier album de Queen du vivant de Freddie Mercury. Il sort le 4 février 1991, quelques mois seulement avant la disparition de ce dernier. Innuendo est marqué par une atmosphère sombre, empreinte de tristesse et de mélancolie.
La chanson Innuendo, qui donne son titre l'album, n'est pas sans rappeler les débuts du groupe. En effet les premiers albums de Queen sont caractérisés par le même genre d'envolées lyriques de la part de Mercury, aux frontières de l'opéra et du hard rock. Les autres chansons majeures sont I'm Going Slightly Mad, These Are The Days Of Our Lives, et le célèbre The Show Must Go On, sorte de testament de Freddie Mercury. Freddie Mercury rappelle aussi avec Delilah (dédié à l'un de ses chats) qu'il garde néanmoins son sens de l'humour.
Bien que tous les morceaux de l'album portent la signature des quatre membres du groupe (comme c'était le cas avec The Miracle , leur précédent opus) les témoignages de Brian May et de Roger Taylor ont permis d'attribuer à chaque morceau son (ou ses) véritable(s) créateur(s) - cf. la liste des titres ci-dessous.
L'édition vinyle comporte des versions raccourcies de plusieurs chansons. Les illustrations de pochette sont inspirées de celles du caricaturiste français Grandville (1803-1847).
L'album s'ouvre sur une chanson de plus de 6 minutes, Innuendo, où Mercury passe du cri omniprésent à un chœur vaporeux, dans une ambiance variée, du hard rock au flamenco, suivi d'une remontée vers le deuxième couplet presque metal sous la guitare de Brian May. Après l'intermède plus calme, fantaisiste et tragicomique de I'm Going Slightly Mad (dont le clip psychédélique lève toute équivoque sur l'état du chanteur), le groupe renoue avec le hard rock avec le troisième single, Headlong, poignant, rythmé et pesant à souhait. L'ambiance sonore générale semble baisser d'un cran avec la mélodieuse I Can't Live With You et la réalisation vocale dans les graves de Mercury, rarement explorées par le chanteur, dans Ride the Wild Wind. S'ensuit une louange religieuse aux chœurs suraigus aux accents gospel qui tranche avec le style du reste de l'album, All God's People, œuvre de Mercury bien que l'on n'entende que peu sa voix.
On retrouve ensuite le chanteur dans These Are The Days of Our Lives, écrite par Roger Taylor. Le clip de la chanson est également le dernier tourné avec le chanteur, déjà visiblement amaigri et très atteint dans le clip de I'm Going Slightly Mad, son état semble s'être encore dégradé : caché derrière une épaisse couche de maquillage noir et blanc, il bouge à peine durant les 4 minutes du clip. Néanmoins, Freddie Mercury conserve tout son sens de l'humour en livrant une déclaration d'amour guillerette à un de ses chats, Delilah, où les membres du groupe ne se gênent pas pour lancer de longs miaulements accompagnés par la guitare de May. C'est dans ce titre que l'altération vocale de Mercury est la plus flagrante : sa voix semble ne plus pouvoir monter dans les aigus sans s'érailler, annonçant la même difficulté dans son ultime composition, A Winter's Tale. Mais les chansons douces ont aussi la part belle dans l'album avec Don't Try so Hard, où la voix de Freddie se fait miaulement et installe une atmosphère d'intense douceur.
Atmosphère toute provisoire puisque le dixième titre laisse la place au hard rock, The Hitman, où Mercury semble avoir recouvré toute sa puissance vocale. Enfin, le presque instrumental et onirique Bijou, morceau à la guitare de Brian May, précède The Show Must Go On, véritable testament de Freddie Mercury à son public, qui annonce de manière à peine voilée la tragédie qui se profile dans une atmosphère pesante. La prestation vocale de Mercury s'achève sur un final suraigu et enragé rythmé par les claviers. Le chant de Mercury se termine sur la phrase criée « I have to find the will to carry on with the show », tandis que le chœur, fataliste, continue quelques secondes avant de céder assez longuement la place au grincement de la guitare qui ramène progressivement le silence.
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None...
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Innuendo est le dernier album de Queen du vivant de Freddie Mercury. Il sort le 4 février 1991, quelques mois seulement avant la disparition de ce dernier. Innuendo est marqué par une atmosphère sombre, empreinte de tristesse et de mélancolie.
La chanson Innuendo, qui donne son titre l'album, n'est pas sans rappeler les débuts du groupe. En effet les premiers albums de Queen sont caractérisés par le même genre d'envolées lyriques de la part de Mercury, aux frontières de l'opéra et du hard rock. Les autres chansons majeures sont I'm Going Slightly Mad, These Are The Days Of Our Lives, et le célèbre The Show Must Go On, sorte de testament de Freddie Mercury. Freddie Mercury rappelle aussi avec Delilah (dédié à l'un de ses chats) qu'il garde néanmoins son sens de l'humour.
Bien que tous les morceaux de l'album portent la signature des quatre membres du groupe (comme c'était le cas avec The Miracle , leur précédent opus) les témoignages de Brian May et de Roger Taylor ont permis d'attribuer à chaque morceau son (ou ses) véritable(s) créateur(s) - cf. la liste des titres ci-dessous.
L'édition vinyle comporte des versions raccourcies de plusieurs chansons. Les illustrations de pochette sont inspirées de celles du caricaturiste français Grandville (1803-1847).
L'album s'ouvre sur une chanson de plus de 6 minutes, Innuendo, où Mercury passe du cri omniprésent à un chœur vaporeux, dans une ambiance variée, du hard rock au flamenco, suivi d'une remontée vers le deuxième couplet presque metal sous la guitare de Brian May. Après l'intermède plus calme, fantaisiste et tragicomique de I'm Going Slightly Mad (dont le clip psychédélique lève toute équivoque sur l'état du chanteur), le groupe renoue avec le hard rock avec le troisième single, Headlong, poignant, rythmé et pesant à souhait. L'ambiance sonore générale semble baisser d'un cran avec la mélodieuse I Can't Live With You et la réalisation vocale dans les graves de Mercury, rarement explorées par le chanteur, dans Ride the Wild Wind. S'ensuit une louange religieuse aux chœurs suraigus aux accents gospel qui tranche avec le style du reste de l'album, All God's People, œuvre de Mercury bien que l'on n'entende que peu sa voix.
On retrouve ensuite le chanteur dans These Are The Days of Our Lives, écrite par Roger Taylor. Le clip de la chanson est également le dernier tourné avec le chanteur, déjà visiblement amaigri et très atteint dans le clip de I'm Going Slightly Mad, son état semble s'être encore dégradé : caché derrière une épaisse couche de maquillage noir et blanc, il bouge à peine durant les 4 minutes du clip. Néanmoins, Freddie Mercury conserve tout son sens de l'humour en livrant une déclaration d'amour guillerette à un de ses chats, Delilah, où les membres du groupe ne se gênent pas pour lancer de longs miaulements accompagnés par la guitare de May. C'est dans ce titre que l'altération vocale de Mercury est la plus flagrante : sa voix semble ne plus pouvoir monter dans les aigus sans s'érailler, annonçant la même difficulté dans son ultime composition, A Winter's Tale. Mais les chansons douces ont aussi la part belle dans l'album avec Don't Try so Hard, où la voix de Freddie se fait miaulement et installe une atmosphère d'intense douceur.
Atmosphère toute provisoire puisque le dixième titre laisse la place au hard rock, The Hitman, où Mercury semble avoir recouvré toute sa puissance vocale. Enfin, le presque instrumental et onirique Bijou, morceau à la guitare de Brian May, précède The Show Must Go On, véritable testament de Freddie Mercury à son public, qui annonce de manière à peine voilée la tragédie qui se profile dans une atmosphère pesante. La prestation vocale de Mercury s'achève sur un final suraigu et enragé rythmé par les claviers. Le chant de Mercury se termine sur la phrase criée « I have to find the will to carry on with the show », tandis que le chœur, fataliste, continue quelques secondes avant de céder assez longuement la place au grincement de la guitare qui ramène progressivement le silence.
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